Donner du sens à sa vie - (2)

Certains d'entre vous viennent sur ce blog via cette requête.

Je n'ai pas hélas de recette magique, il n'y en a pas ... mais il y a des fondamentaux.

La première, c'est de penser à soi. Qu'est ce qu'on a envie de faire ? En fait, si nous ne prenons pas soin de nous-même, nous ne serons pas à même de prendre soin et être attentif aux autres.

Alors oui, la pensée que s'occuper de soi c'est être égoïste, est un non sens. Si on ne s'octroie pas des moments pour soi, personne ne risque de nous le proposer spontanément.

La seconde chose, c'est mettre de l'attention et de l'amour dans nos gestes du quotidien. Nos pensées sont créatrices, et rien de ce que l'on fait est inutile.

Le troisième conseil que je peux vous donner, c'est de trouver un psychanalyste ou psychothérapeute, quelqu'un qui peut aider si le mal être est bien installé, parce que parfois, juste un peu d'aide pour retrouver un nouveau souffle peut être bénéfique. C'est cher, me diront certains, et bien oui, ca veut dire que l'on doit se priver d'autres choses, mais c'est pour un temps donné et le bénéfice est inestimable !

Le dernier conseil enfin, c'est de ne pas oublier que nous sommes un Corps et un Esprit, et que si le corps est négligé et en souffrance, l'esprit risque aussi d'en souffrir.

Nous sommes tous des êtres aimables et aimants, sourions, écoutons et soyons attentif et respectueux à ce qui vit et nous entoure.

Et nous pouvons changer le cours de notre vie, il n'ai jamais trop tard. Croire que les choses sont figées n'est pas juste, si quelqu'un vous dit que vous n'y arriverez pas, détournez vous de ses paroles, croyez en vous et découvrez vous :-)

Entourons nous de Beau, nous en avons besoin !

Faire des choix

Un nouveau job parce qu'il était temps de passer à autre chose.

J'ai la chance d'avoir l'opportunité de le faire facilement même si je m'embarque dans un truc casse cou ! Mais j'avais le sentiment et l'intuition qu'il fallait le faire. Cela faisait plus d'un an que je savais que je devais chercher autre chose, mais plusieurs facteurs extérieurs m'ont poussé à mettre de coté ce projet. En effet, comment combiner toutes les choses, mais à force d'attendre qu'une chose vienne, on en vient à ne plus rien faire et à remettre ces choix à plus tard.

C'est le système des poupées russes mais je préfère maintenant paralléliser mon action. Ce qui doit ce faire ce fera, et être attentiste n'est pas trop dans ma nature.

Nous avons le pouvoir de changer les choses, et il faut parfois dépasser le sentiment que les éléments extérieurs sont responsables et qu'on doit les "subir".

Parfois, le sentiment qui prévaut, c'est qu'une montagne se dresse devant nous et tout autour de nous, elle nous parait infranchissable, et pourtant, il suffit parfois de peu de chose pour que l'on apprivoise cette montagne, qu'elle devienne familière et surtout que la pente escarpée qui nous semblait terrible à gravir nous devoile un passage sans difficulté, agréable même si demandant un peu d'effort, celui de bouger ces fesses !

Une fois au sommet, on s'aperçoit alors que c'était une douce colline ;-)

De l'amitié véritable

j'étais en train de lire un post d'Anne-Lise et je me suis dit que je devais completer mon post précédent sur l'amitié : http://tamalou-ysonhou.blogspot.com/2006/03/petite-rflexion.html (Juste une piqure de rappel pour les retardataires qui auraient pas lu des fois que ..;)

En fait, j'ai fait une recherche pour trouver une approche très académique (définition, valeurs) sur l'amitié, le point de vue d'Aristote, Kant et bien d'autre ... mais une seule a trouvé goût à mon coeur d'ailleurs depuis longtemps ... Je rejoins biensur Aristote, oui je te le confirme mon grand, l'amitié est un pré-requis au bonheur !

"Au demeurant, ce que nous appelons ordinairement amis et amitiés, ce ne sont qu’accointances et familiarités nouées par quelque occasion ou commodité, par le moyen de laquelle nos âmes s’entretiennent. En l’amitié de quoi je parle, elles se mêlent et confondent l’une en l’autre, d’un mélange si universel, qu’elles effacent et ne retrouvent plus la couture qui les a jointes. Si on me presse de dire pourquoi je l’aimais, je sens que cela ne se peut exprimer qu’en répondant : parce que c’était lui ; parce que c’était moi."

Michel de Montaigne, Essais, Livre I, XXVIII, « De l’amitié »

La Boétie et Montaigne

Parfois il est juste de revenir à la simplicité des choses. J'aurais bien aimé avoir Michel et Etienne comme potes ;-)) ils m'auraient peut-être pas mis la tête dans la neige eux !!!!

Bon quand Blogspot aura rectifié le bug qui m'empeche de publier une image, vous comprendrez ma reflexion mais ca me gache mon effet !

Pensée du jour

«Dureté et rigidité sont compagnons de la mort.

Fragilité et souplesse sont compagnons de la vie. »

Lao Tseu

Une photo de Menerbe, village provençal au sortir de l'hiver. J'aime cette photo. La provence n'est pas envahie de touristes ni encore somnolente sous les grosses chaleurs.

(Cliquer sur la photo pour l'agrandir.)

Pensée du jour

« Lorsque donc quelqu’un te met en colère, sache que c’est ton jugement qui te met en colère. »

Épictète

Ca fait un peu réflechir ca non !!!

Le pouvoir de la pensée

Un homme chargé de l'entretien d'un wagon frigorifique, se trouva malencontreusement enfermé à l'interieur alors qu'il procédait à son nettoyage. C'était un vendredi soir.

Il passa le week-end à l'intérieur. Ces collègues le retrouvèrent mort le lundi matin.
L'autopsie donna comme cause du déces : gélé, mort de froid ...
Il apparait que le groupe froid du wagon n'était pas branché, la température n'est pas descendue en dessous de 18 °C ce week-end là.
L'homme est mort gelé par le seul fonctionnement de sa pensée et de sa peur...

"Cet homme est mort de la representation qu'il avait du froid. Il est mort de son imaginaire ! Nous vivons et nous mouurons de nos images, pas de la réalité. "

Extrait de "Du bon usage des crises" de Christiane Singer

Nous mourrons de froid par nos pensées, à nous de regarder le soleil qui brille dans nos coeurs :)

Pensée du jour

« Accomplir de grandes oeuvres par une série de petits actes. »

Tao te King

Bonne fête aux mamans ! et à la mienne ;-) mais c'est sa fête tous les jours !!

Proverbe du jour !

« N’accuse pas le puits d’être trop profond ;
c’est ta corde qui est trop courte. »

Proverbe indien

Donner du sens à sa vie.

Oui, en ce moment, mon blog est plus orienté vers la reflexion philosophique que vers la légèreté ;-)

Mais, un jour, en se levant le matin et en écoutant le chant des oiseaux mêlés au pétaradement des voitures, on s'interroge sur le sens que l'on donne à sa vie. Certains ne se poseront pas la question parce que trop pris par la routine et le temps, ils n'auront pas la conscience de cette réflexion. Peut-être l'oisiveté entraîne t'elle cette interrogation mais je songe plutôt que ce questionnement nous atteint lorsque nous sommes au carrefour de notre vie et que des choix s'imposent.
En ce moment, j'ai l'impression "d'user le soleil", et vous imaginez sans peine l'usure que je peux lui donner !
Bien sur, j'ai des projets mais ils ont du mal surtout un a se concrétiser. C'est sans doute l'un de mes projets principaux, un de ces projets de vie qui nous structure. Mais en attendant, il faut trouver du sens à son quotidien pour ne pas passer à coté des choses. Ne pas vivre dans une projection mais au présent.
Du sens pour soi et du sens pour ceux que l'on aime et qui nous entourent. Sans les autres et sans notre attachement à respecter notre environnement, à faire en sorte que nous puissions trouver notre place juste, notre vie n'a pas de sens. Mais que faire pour trouver sa place ?
Écouter son âme et non son cerveau et ses peurs ?

Une petite fable attribuée à Charles Péguy .
Peguy se rend à la cathédrale de Chartres. Sur sa route, il croise un gars qui casse des cailloux. Il lui demande ce qu’il fait. Le gars lui répond en pestant qu’il fait un boulot stupide, fastidieux et mal payé de surcroît.
Péguy poursuit sa route, croise un deuxième casseur de cailloux, qui lui dit : « Ma foi, je gagne ma vie en plein air, c’est mieux que derrière un bureau. »
Péguy avance, rencontre un troisième casseur de cailloux. Celui-là rayonne de joie. Péguy lui demande ce qu’il fait et le gars répond : « Vous voyez bien ! Je bâtis une cathédrale ! »

Le sens qu’il donne à ses efforts lui apporte beaucoup de bonheur, car il métamorphose le réel. Le caillou est déjà un morceau de la future cathédrale.

Le bonheur ?

Un livre que je vous conseille :
"Petit traité sur le devoir de bonheur" de Bertrand Vergely

"Le fait de se dire qu'il est possible d'être heureux, en se secouant pour cela, ouvre l'horizon. C'est en allant au devant du bonheur qu'il vient à nous.
se forcer ainsi, ce n'est pas se contraindre. Au contraire, c'est la passivité qui est contraignante. L'action est libératrice. Elle commence par le fait de se forcer au sens de s'obliger à être fort."

Il ne s'agit pas de dire à l'autre qu'il doit être heureux, mais de se dire que l'on doit chercher ce qui nous rend heureux !

Petite réflexion

Qu’est ce que l’amitié ?

C’est une chose à la foi très forte et très fragile. Je la vois comme un grand jardin.
Imagine toi un jardin où tu as plaisir à te promener parce que tu l’entretiens, tu y mets du cœur et de l’attention. Au début, il faut en arrivant sur une terre en friche, apprendre comment est la terre, l’ensoleillement. Le terrain peut-être favorable et les plantes vont pousser toutes seules ou sans trop de difficulté !. Ou il peut-être difficile et demander beaucoup de travail au départ pour être apprivoisé mais avoir un grand potentiel.
Quel plaisir de le voir s’épanouir, de pouvoir y retrouver un ressourcement, de l’énergie. Certains voudront tout régenter, d’autres laisseront les éléments en place, amèneront quelques petites touches personnelles et feront en sorte que chaque plante, chaque arbuste aient son espace de développement. Grosse prétention non ?
Il n’est pas nécessaire d’y consacrer du temps tous les jours, le jardin est là. Il reste en place, juste un petit tour de temps pour l’entretenir, le visiter, l’explorer, le regarder.
Certains jardins ne nécessitent que peu d’entretien ! On ne partage pas leur quotidien mais plutôt des longs moments espacés dans le temps où l’on se retrouve avec plaisir, aucune chose ou peu n’ayant bougé, échange de souvenir, de moment
Parfois, on ne visite plus ce jardin, on en trouve d’autres.

Mais la chose à ne pas oublier, c’est que chacun est un jardin pour un autre.