Voila, ce week-end, j'ai vu un documentaire qui m'a scotché, j'etais assise heureusement sinon, je serais tombée de ma hauteur.
"Super Size Me" : Il fait référence a un menu maxi de Mac Donald.
Morgan Spurlock enquête sur les effets de la mal-bouffe au USA. Il décide de manger chez Mac Do pendant 30 jours : de manger Mac Do et exclusivement Mc Do, 3 repas par jours ... Il testera tous les menus et si des offres de menu speciaux tel que le menu super size , il acceptera (1 litre de coca, des frites à profusion bref une portion de nourriture à 5000 Cal).
Il fait cette expérience sous suivi médical. Un bilan de santé est réalisé, très complet. Il est suivi chaque semaine : prise de sang, electro cardiogramme, masse graisseuse etc, un nutritionniste examine son alimentation.
Au bout d'une semaine de régime, il est très mal en point. Il est fatigué, il a mal au ventre, il est devenu irritable. Ces constantes hépatiques explosent. son cholestérol fait des bons vers les sommets. Il devient petit à petit accroc au sucre. Le mélange de sucre, caféine et graisse est détonnant. Au bout de trois semaines, ses médecins le conjure d'arrêter car son foie est très atteint, l'expérience menace directement sa vie s'il continue.
Autour de cette expérience se greffe un état des lieux de la mal bouffe aux USA. Il visite durant son périples plusieurs états dont le Texas (Huston est la ville qui compte le plus d'obèse à l'époque du reportage). Il visite les écoles, et ce que proposent les cantines scolaires. Les repas sont affligeant. le sucres et les graisses sont omniprésentes. Les états-unis sont en train de preparer une génération de gosses mal nourris qui vont développer des carences et des dépendances au sucre. Génération de futur diabetique et autres soucis aussi graves. Dans certains états, un adulte sur 4 est obèse.
Le reportage montre un homme qui va subir une réduction chirugicale de l'estomac. Il absorbe jusqu'a 8 litres de soda par jour ! ne parlons pas de celui qui en ait à son 19 000 ième Big Mac.
Ne pensons pas que cette mal bouffe ne touche que les USA. Nous sommes nous même en train de créer chez nous le même type de symptôme.
"Les fréquences du surpoids et de l’obésité sont en augmentation chez les enfants dans le monde, ce qui a conduit l’Organisation mondiale de la santé (OMS) à parler de véritable épidémie. La situation de la France était mal connue jusqu’à récemment. Le Programme national nutrition-santé (PNNS), mis en place en France en 2000, comprend neuf objectifs prioritaires. L’un d’eux est défini par l’arrêt de l’augmentation de la prévalence de l’obésité chez l’enfant. Une évaluation nationale de la situation était donc nécessaire. Un groupe de travail européen sur l’obésité (ECOG) a recommandé un protocole pour l’évaluation du surpoids et de l’obésité ainsi que de leurs facteurs associés. Cette étude réalisée en France métropolitaine suit ce protocole et a été conduite auprès de plus de 1 500 enfants scolarisés en classes de cours élémentaire 1ère et 2ème années, âgés de 7 à 9 ans. Le recueil des mesures anthropométriques a été standardisé grâce à des instructions détaillées fournies aux médecins scolaires qui l’ont réalisé. D’autres données sur le mode de vie des enfants et certaines caractéristiques de leurs parents ont également été collectées.
"La fréquence du surpoids selon les références françaises (97e percentile) a été estimée à 16,3 %. Selon les références de l’International Obesity Task Force (IOTF), la fréquence du surpoids était de 18,1 % ; parmi ces enfants, 3,8 % peuvent être considérés comme obèses selon ces mêmes références. Il n’y avait pas de différence notable selon le sexe et l’âge. Ces données montrent que la situation de la France est comparable à celle de la plupart des pays européens, bien que peu aient fourni des données aussi récentes à ce jour. Malgré l’absence de données anciennes à l’échelle nationale, elles montrent également une probable augmentation de ces fréquences au cours du temps en France.
Les facteurs associés à l’obésité font ressortir le rôle important de la sédentarité. Les enfants de cette étude passaient des temps importants à des activités sédentaires telles que la télévision. Ce facteur est associé au surpoids et à l’obésité chez les garçons. Chez les filles, la pratique d’un sport semble être le facteur distinguant celles qui avaient une corpulence normale des obèses. Une relation significative a été mise en évidence entre la présence d’un surpoids chez les parents et le statut anthropométrique des enfants, tant chez les filles que chez les garçons. Par exemple, les filles présentant un surpoids ont, pour 16 % d’entre elles, un père obèse contre 3 % chez celles ne présentant pas de surpoids.
Une relation significative a également été relevée entre les conditions socio-économiques des parents et l’obésité de l’enfant : les enfants dont la mère appartenait au groupe des ouvrières / employées présentaient plus fréquemment une obésité par rapport à ceux dont la mère était cadre ou de profession intermédiaire, qu’elle soit en activité ou au chômage. L’association entre le surpoids ou l’obésité de l’enfant avec la catégorie socio-professionnelle du père était également significative : la fréquence du surpoids des enfants dont le père était ouvrier ou employé était de 20,2 % contre 12,1 % chez les enfants dont le père était cadre ou de profession intermédiaire.
Les limites de cette étude résident essentiellement dans son caractère transversal, qui ne permet pas de conclure à des relations de cause à effet. Quoique non représentatives, les données recueillies permettent de fournir des informations sur la situation en France et fournissent des éléments de compréhension dans les facteurs associés à la présence d’un surpoids ou d’une obésité chez les enfants. Ce sont en effet des éléments à prendre en compte dans la définition des politiques de santé publique, en termes d’identification d’enfants à risque de surpoids ou d’obésité et de prise en charge."
http://www.invs.sante.fr/publications/2004/obesite_enfants/index.html
Pour finir une petite itw de Morgan Spurlock :
"Que pensez-vous de ces gens qui ont fait l’expérience inverse ?"
Et oui, il y a des gens qui sont passés derrière Spurlock et ont démontré l’inverse : qu’on pouvait manger au MacDo, et maigrir (cf Merab Morgan). "Oh oui, bien sûr", répond-il. "Elle est allée manger à MacDonald’s et a maigri". "Oui, mais en faisant du sport quotidien et en sélectionnant sa nourriture avec précaution". "Ce que personne ne fait dans la réalité aux Etats-Unis".
"Que pensez-vous que MacDonald’s devrait faire maintenant ?"
Réponse immédiate : "Arrêter de prendre les enfants pour cible". "Enlever tous ces espaces de jeu plein air où les parents se rendent en journée, parce que c’est le seul endroit du genre dans le quartier."
"Comment faire quand ces mauvaises habitudes commencent à l’école ?"
Une très bonne question : les cantines américaines, je les ai vu des mes propres yeux, ici à State College, proposent des hamburgers, des pizzas ou du mexicain, le midi. Et c’est tout. Sans parler des distributeurs de sodas et de snacks, disposés à l’intérieur de tous les établissements. Spurlock répond : "ça doit changer aussi". Il prend pour exemple une école à New York. Les gamins, 12-13 ans, ont vu le film et ont été marqués. Ils se sont passés des notes et ont décidé d’agir. "Vous vous rendez compte ? Des activistes de 12 ans !". Dans les deux semaines qui ont suivies, la consommation aux stands de la cantine et dans les distributeurs a baissé de moitié. Réunion des membres du bureau scolaire et des parents d’élèves, alarmés. "Que se passe-t-il ?". Ils ont alors décidé de changer les menus pour les enfants de l’école. "Voilà, comment des gamins y sont arrivés".
Sa conclusion :
"Vous êtes des étudiants, vous êtes les décideurs de demain. Mais vous pouvez aussi décider aujourd’hui. Avec votre argent. Nous sommes des électeurs et nous pouvons aller voter. Mais nous sommes aussi des consommateurs. Nous avons un pouvoir. Quand vous dépensez un dollar, réfléchissez. Dépensez-le sagement, dans des endroits dont le fonctionnement vous plait. Et tenez bon, toute votre vie. Vous pouvez faire changer les choses à votre échelle."
Pour info :
La calorie (symbole cal) est une unité d'énergie, définie (calorie à 15°C) comme étant la quantité de chaleur (ou l'énergie) nécessaire à élever la température d'un gramme d'eau de 14,5°C à 15,5°C à la pression atmosphérique normale (soit 101,325 kPa).
La calorie ne fait plus partie du Système International depuis le 1er janvier 1978, mais est encore utilisée.
L'unité du SI est le joule (J) :
1 calorie (15°C) = 4,1855 J
Il existe aussi la grande Calorie (symbole Cal) égale à la kilocalorie (1 000 calories).
Les nutritionnistes utilisent la grande Calorie, soit 4 186 joules.
La valeur énergétique des lipides (matière grasse) est d'environ 9 kcal/g, soit 38 kJ/g.
Celle des protéines et des glucides est d'environ 4 kcal/g, soit 17 kJ/g.
02 mai 2006
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